Ce n’est un secret pour personne : le Condroz est une région belle et pleine d’inattendu.
Les communes de Marchin, Modave et Clavier sont riches d’un magnifique patrimoine architectural et historique, entre monde rural et monde ouvrier, mais aussi en prise avec la vie contemporaine et ses remous. C’est un territoire de paysages ouverts, de hameaux, de vallons et de collines, de champs et de forêts, d’anciennes usines et de fermes en pierres grises. La roche, le fer et la terre y font bon ménage. On y vit, on y travaille, on y invente chaque jour une partie du monde.

Le Centre culturel est actif à Marchin depuis près de quarante ans et depuis janvier 2020, il investit les communes voisines de Modave et Clavier, avec la vallée du Hoyoux comme épine dorsale de ses projets. Raison pour laquelle une nouvelle dénomination a été dévoilée cet été. Le Centre culturel a vécu… et bien vécu, voici OYOU !

OYOU, avec son équipe et ses salles d’exposition, est installé dans les très beaux bâtiments de l’ancienne école communale sur la place verdoyante de Grand-Marchin, face au kiosque à musique.

OYOU, c’est un lieu de propositions et de rencontres. Propositions de démarches artistiques à travers des expositions, des ateliers, des conférences, des concerts… Rencontres entre les artistes (du cru ou de partout en Belgique et dans le monde) et les habitants, entre les générations, entre la ville et le monde rural. Des rencontres, aussi, entre les habitants des lieux, les anciens, les nouveaux, et les visiteurs de passage. On s’y pose des questions sur le monde comme il va, comme nous le faisons aller. On met de la parole et de l’art sur les émotions, sur des expériences de vie faites de différences, de contrastes et parfois d’opposition. C’est un espace ouvert à toutes et tous, populaire, où se cultive le sens critique, où l’on reste en alerte, et où il est possible de saisir des moyens de création pour s’exprimer et affirmer sa place dans et avec la collectivité.

Un endroit comme le nôtre, c’est surtout un lieu d’accueil, de partage et de joie. L’esprit de la fête n’est jamais loin, parce qu’il s’y joue une bonne part de la fraternité et de la sororité humaine, autour d’un verre ou d’une assiette.

Parce que ça aussi, c’est la culture : vivante, ouverte à l’autre d’où qu’il vienne, chaleureuse et curieuse.